Où l’on apprend que les enfants de Disney sont homosexuels !
Je relis l’article plusieurs fois, histoire d’être sûr d’avoir bien compris. C’est pourtant écrit, là, noir sur blanc, en page 19 du Libération d’aujourd’hui (oui, il m’arrive de lire ce torchon de propagande maoïste) : Mickey est aussi pédé qu’une souris puisse l’être, et Disney Co. fait l’apologie de l’homosexualité !
Si, si, Mickey, le héros préféré de Mussolini, le porte-parole de l’amérique blanche et bien pensante, et Disney, le symbole de la culture américaine triomphante, l’arme idéale d’exportation du modèle de pensée américain, l’american way of life a son paroxysme, tout ça, c’est un ramassis de pervers aux préférences sexuelles contre nature. Les petits Mickey, qui personnifient tout ce qu’on aime détester chez les ricains (attention, hein, les yankees ont aussi de bons côtés), distillent la perversion sexuelle dans l’esprit vierge de nos chères têtes blondes.
Et qui dit ça ? Au premier abord, on peut suspecter une nouvelle affabulation Queer, ce mouvement qui tente de nous convaincre depuis deux ans que nous en sommes tous. Non, non, l’auteur de cette théorie, c’est
la première Eglise protestante des Etats-Unis, les baptistes du Sud (15 millions de croyants, dont le Président Clinton), lors de sa convention annuelle. Sachant que les protestants de là-bas sont encore plus réacs que nos catholiques à nous, on peut douter du sérieux de leurs arguments. Et pourtant, les faits sont là :
J’ajouterai à cela qu’avant l’arrivée du Rocky Horror Picture Show (ce film qui passe en séances de nuit, dont le public détourne tous les dialogues en allusions sexuelles), c’était le film Bambi qui servait de support aux délires des cinéphiles gays de New York et San Francisco.
De plus, le Freddy Mercury des débuts avait les dents du bonheur de Dingo, et Michael Jackson se fait surnommer Bambi. Ca ne trompe personne !
Mickey en tête de la Gay Pride, voilà qui va sérieusement décongeler le vieux Walt !