Cette semaine, c’est la semaine de la pub. L’occasion rêvée pour en dire du mal !
CETTE SEMAINE, C’EST LA SEMAINE DE LA PUB. Encore une célébration de cette monstruosité ! On apprécie à cette occasion la sympathique collaboration gratuite des médias : c’est fête, alors on invite des publicitaires (il faut lire l’interview de Maurice Lévy/Publicis dans le Libé d’aujourd’hui, nous expliquant comment lutter contre la crise ; même la Tribune n’aurait pas osé publier de telles conneries ultra-libérales), présente des publivores (généralement de jeunes adultes pas encore sortis de l’âge bête - et vu le niveau, pas prêts d’en sortir). Et bien sûr : pas l’ombre d’un publiphobe à l’horizon (faut pas tuer la poule...). Alors rappelons-le, les publiphobes sont largement aussi nombreux que les publivores (mon vieux voisin - 75 ans - a abandonné la lecture du Monde, pas parce que les caractères étaient trop petits pour sa vue déficiente, mais parce que de pleines pages étaient consacrées à la pub). Et surtout, côté manipulation mentale, la pub n’a rien à envier à la scientologie, et elle est aussi cancérigène que le tabagisme passif.
Pourtant personne ne croit la pub, personne n’achète les produits présentés... Erreur. La pub ne sert pas à vendre des produits, elle sert à vendre des modes de pensée et des modèles de vie.
Alors l’adolescente pas assez belle souffre, l’homme se ruine en Folten, les divorcés, les pas beaux, les pas riches, les pas cools, les pas responsables culpabilisent. La publicité fabrique des aigris, du mal-être, des suicidés, des cancers et des ulcères, des électeurs du Front National. Elle accentue l’exclusion des différences. La pub tue.
Au départ était la religion, vint la réclame ; en combinant l’utilisation de symboles de la première et les slogans de la seconde, on inventa la propagande. Avec le marketing et les progrès des sciences humaines (psychologie, linguistique...), on élabora la publicité, une des plus terribles dégénérescences de la pensée humaine. Et aujourd’hui on veut ériger la publicité la publicité en culture ? Pauvres nous...
Bonjour !
Je suis étudiante en publicité et j’adore
ce que je fais. De plus, je sais exactement
l’utilité que je vais avoir en vers la société.
Cela est vrai que nous sommes envahis par la pub et que quelque fois cela devient fatiguant.Mais
il est aussi vrai que sans la pub nous serions perdus, qu’on le sache ou non...
Quand on parle de pub, il n’y a pas seulement la vente de produits, il y a aussi la pub qui nous passe des messages comme par exemple, la prévention. Drogue, sida, l’alcool au volant, donnez du sang, etc. sont tous des formes de publicités que l’on trouve souvent très importante.
Bref,même si la pub n’existerait pas, avec tout les feuilletons américain qui existent via beverly hills,il y aurait autant de malheureux au monde...Alors avant que nous crétiquions la pub nous devrions couper les fameux feuilletons "à la mode".
anonyme
Le mode de pensée de la pub, c’est le slogan. Le slogan, utilisant la culture immédiate (l’antithèse de la culture) et des symboles forts, assimile la conclusion à la réflexion, le fond à la forme.
Relis ZOLA, jeune parigot, assez juste tu es certes.
Il est temps de faire un voyage : Le slogan ; l’antithèse de la culture.
Ceci n’ est pas admissible
C’est l’Attitude du consommateur mouton, et à ça je répond arrêtons un peu d’être con : les antipub se contredisent eux mêms, ainsi la pub serait créatrices de valeur, de normes sociales en cela , rien qu’en cela, ne mériterait- elle pas d’être érigée au rang de culture. La pub ne fait pas vendre : nous sommes la dessus plus ou moins d’ac, alors quel est son crime sinon celui de se nourrir de ce qu’elle préssent et identifie comme caractéristique sociétale d’un culture donnée. En grande bretagne, les pub ne vantent ni le sex, ni la beauté mais l’humour et le commun : carac anglaise. La pub ne pose ni question philo ni questions métaphysiques, certes, mais là n’est pas ce qu’on attend d’elle ? Voulons nous d’un écran publicitaire qui nous prive de star ac pour quelques minutes, et ce pour nous faire réfléchir sur les origine de l’homme au sens métaphysique du terme ? Ca reste encore à prouver. Une telle pub n’en serait pas une, pour ça, nous avons e=m6, les émissions d’arte.... à chacun son rôle, à chacun son programme, chacun chez lui et les hipopotames seront bien gardés. Encore une fois, cette bien étrange corrélation entre augmantation de la part des publiphobes quant justement, crétinisation du discours publicitaire qui devient alors la basique réclame des léssiviers : cillit bang, tout pourris mais on achète, pub distrayante n’aurait pas fais vendre. Elle est ici la dégénérécsence . IL Faut arréter de tout mélanger et de nous prendre pour plus bête que nous ne somme, comme pour plus intelligent d’ailleurs. Si tu ne pense pas, tu n’est pas !, pas le droit aux loisirs, à la détente : le sex tient, t’es vierge toi ? où est la réflexion dans la pratique sexuelle ?
Justement, des familles Kinder surprise on en connaît pas, tu crois que le publicitaire est assez con, pour te croire assez con pour croire qu’elle existe : vue la réaction, il devrait peut être !
Oui elle est nuisible pour certain, il y en a encore, malheuresement, qui sont fort débiles, sexiste...mais reconaissons, de nombreuses pubs sont divertissantes, esthétiques, bien construites (pepsi) , bien pensée (sida) et celles là, oh non non, on ne voudrait pas qu’elles s’en tienne à une simple dimension informative, qu’elle nous présente les caractéristiques d’un produit dont en définitive, on se fou ! Nous ce qu’on veut, c’est de la ub, c’est tout ! Qui se souvient de l’annonceur de la pub Myriam ?, qui d’ailleurs sait comment on l’appelle dans notre bon vieux jargon publicitaire ? Personne, à par nous, bon vieux publicitaires. Mais qui se souvient de ses seins, de ses fesses, du creusement de minninge qu’elle a mobilisé pour savoir de qui il s’agissait, « demain j’enlève le haut », et voilà que le lendemain, oh miracle, elle l’enlève, tout le monde s’en souvient, tout le monde, antipub y compris ( surtout antipub) ; Et tout est là, cette pub, comme d’autre à marquée sa génaration, est restée dans les esprits, dans les annales, dans les meurs : « Demain j’enlève le haut », non plus référence publicitaire, mais bien référence culturelle !